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1 Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont j’aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont j’aurais dédaigné de mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.
Et maintenant !… je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau. Et maintenant, je suis un objet de moquerie pour de plus jeunes que moi, pour ceux dont je méprisais trop les pères pour les mettre parmi les chiens de mon troupeau.(*)
2 Même à quoi m’aurait servi la force de leurs mains ? La vigueur a disparu pour eux.
Même à quoi m’aurait servi la force de leurs mains ? La vigueur a péri pour eux.
Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils sont incapables d’atteindre la vieillesse. Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils n’ont pas la moindre vigueur .(*)
3 Desséchés par les privations et la faim, ils s’enfuient dansa les lieux arides, qui sont depuis longtemps désolés et déserts ;
Desséchés par la disette et la faim, ils s’enfuient dansa les lieux arides, dès longtemps désolés et déserts ;
Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts ; Desséchés par la privation et la faim, ils rongent les endroits arides, depuis longtemps dévastés et déserts.(*)
4 Ils cueillent le pourpier de mer parmi les broussailles, et, pour leur pain, la racine des genêts.
Ils cueillent le pourpier de mer parmi les broussailles, et, pour leur pain, la racine des genêts.
Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n’ont pour pain que la racine des genêts. Ils arrachent des herbes sauvages à côté des buissons et se nourrissent de la racine des genêts.(*)
5 Ils sont chassés du milieu [des hommes], (on crie après eux comme après un voleur,)
Ils sont chassés du milieu [des hommes], (on crie après eux comme après un voleur,)
On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs. On les chasse du milieu des hommes, on crie après eux comme après un voleur.
6 Pour demeurer dans des gorges affreuses, dans les trous de la terre et des rochersb ;
Pour demeurer dans des gorges affreuses, dans les trous de la terre et des rochersb ;
Ils habitent dans d’affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers ; Ils habitent dans d’affreux ravins, dans les grottes de la terre et dans les rochers,(*)
7 Ils hurlent parmi les broussailles, ils se rassemblent sous les ronces :
Ils hurlent parmi les broussailles, ils se rassemblent sous les ronces :
Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces. ils hurlent au milieu des buissons, ils s’entassent près des broussailles.(*)
8 Fils d’insensés, et fils de gens sans nom, ils sont chassés du pays.
Fils d’insensés, et fils de gens sans nom, ils sont chassés du pays.
Êtres vils et méprisés , On les repousse du pays. Espèces de fous sans identité, on les chassait du pays,(*)
9 Et maintenant, je suis leur chanson et je suis le sujet de leurs discours.
Et maintenant, je suis leur chanson et je suis le sujet de leur entretien.
Et maintenant, je suis l’objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos. et maintenant je suis l’objet de leurs chansons, me voilà devenu le thème de leurs discussions.
10 Ils m’ont en horreur, ils se tiennent loin de moi, et n’épargnent pas à ma face les crachats ;
Ils m’ont en horreur, ils se tiennent loin de moi, et n’épargnent pas à ma face les crachats ;
Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage. Ils ont horreur de moi et se tiennent loin de moi, ils ne se retiennent pas de me cracher au visage.
11 Car Il a délié ma corde et m’a affligé : ils ont jeté loin [tout] frein devant moi.
Car Il a délié ma corde et m’a affligé : ils ont jeté loin [tout] frein devant moi.
Ils n’ont plus de retenue et ils m’humilient, Ils rejettent tout frein devant moi. Puisque Dieu m’a privé de ressources et m’a humilié, plus rien ne les arrête.(*)
12 Cette jeune engeance se lève à ma droite ; ils poussent mes pieds et préparent contre moi leur chemin pernicieux ;
Cette jeune engeance se lève à ma droite ; ils poussent mes pieds et préparent contre moi leur chemin pernicieux ;
Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient jusqu’à moi des sentiers pour ma ruine ; Ces misérables se lèvent à ma droite et me tendent des croche-pieds. Ils se construisent des chemins jusqu’à moi, mais c’est pour ma ruine.(*)
13 Ils détruisent mon sentier, ils contribuent à ma calamité, sans que personne leur vienne en aide ;
Ils détruisent mon sentier, ils contribuent à ma calamité, sans que personne leur vienne en aide ;
Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide; Ils me coupent toute issue et travaillent à ma perte, eux à qui personne ne viendrait en aide.(*)
14 Ils viennent comme par une large brèche, ils se précipitentc au milieu du fracas.
Ils viennent comme par une large brèche, ils se précipitentc au milieu du fracas.
Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements. Ils affluent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu des décombres.(*)
15 Des terreurs m’assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon état de sûreté est passé comme une nuée.
Des terreurs m’assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent, et mon état de sûreté est passé comme une nuée.
Les terreurs m’assiègent ; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage. Des terreurs m’assaillent. Ma dignité est emportée comme par le vent, ma prospérité s’en va comme un nuage.(*)
16 Et maintenant, mon âme se répand en moi : les jours d’affliction m’ont saisi.
Et maintenant, mon âme se répand en moi : les jours d’affliction m’ont saisi.
Et maintenant, mon âme s’épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m’ont saisi. Et maintenant, je me liquéfie de l’intérieur. Les jours de souffrance se sont emparés de moi.(*)
17 La nuit perce mes os [et les détache] de moi, et ceux qui me rongentd ne dorment pas ;
La nuit perce mes os [et les détache] de dessus moi, et ceux qui me rongentd ne dorment pas ;
La nuit me perce et m’arrache les os, La douleur qui me ronge ne se donne aucun repos, La nuit me transperce les os, les douleurs qui me rongent ne s’accordent aucun repos.(*)
18 Par leur grande force ils deviennent mon vêtement ; ils me serrent comme le collet de ma tunique.
Par leur grande force ils deviennent mon vêtement ; ils me serrent comme le collet de ma tunique.
Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique. La force du mal est telle que mon habit perd toute forme, il me serre comme le col de ma tunique.(*)
19 Il m’a jeté dans la boue, et je suis devenu comme la poussière et la cendre.
Il m’a jeté dans la boue, et je suis devenu comme la poussière et la cendre.
Dieu m’a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre. Dieu m’a jeté dans la boue et je ressemble à la poussière et à la cendre.
20 Je crie à toi, et tu ne me réponds pas ; je me tiens , et tu me regardes !
Je crie à toi, et tu ne me réponds pas ; je me tiens , et tu me regardes !
Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas ; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard. Je t’appelle au secours, mais tu ne me réponds pas. Je me tiens debout, mais tu te bornes à me regarder.(*)
21 Tu t’es changé pour moi en [ennemi] cruel ; tu me poursuis avec la force de ta main.
Tu t’es changé pour moi en [ennemi] cruel ; tu me poursuis avec la force de ta main.
Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main. Tu t’es changé en ennemi cruel contre moi, tu me combats avec toute la force de ta main.(*)
22 Tu m’enlèves sur le vent, tu fais qu’il m’emporte, et tu dissous ma substancee.
Tu m’enlèves sur le vent, tu fais qu’il m’emporte, et tu dissous ma substance e.
Tu me soulèves, tu me fais voler au-dessus du vent, Et tu m’écrases au bruit de la tempête . Tu me soulèves et me fais voler au-dessus du vent, tu me dissous au plus profond de moi-même .(*)
23 Car je sais que tu m’amènes à la mort, la maison de rassemblement de tous les vivants.
Car je sais que tu m’amènes à la mort, la maison de rassemblement de tous les vivants.
Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants. En effet, je le sais, c’est à la mort que tu me conduis, au rendez-vous de tous les êtres vivants.(*)
24 Toutefois, dans sa ruine, n’étend-il pas la main, et, dans sa calamité, ne jette-t-il pas un cri [de détresse]f ?
Toutefois, dans sa ruine, n’étend-il pas la main, et, dans sa calamité, ne jette-t-il pas un cri [de détresse]f ?
Mais celui qui va périr n’étend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’implore-t-il pas du secours ? Cependant, celui qui va sombrer ne tend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’appelle-t-il pas au secours ?(*)
25 N’ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs, et mon âme n’a-t-elle pas été attristée pour le pauvre ?
N’ai-je pas pleuré sur celui pour qui les temps étaient durs, et mon âme n’a-t-elle pas été attristée pour le pauvre ?
N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné  ? Mon cœur n’avait-il pas pitié de l’indigent ? N’avais-je pas des larmes pour celui qui rencontrait des difficultés  ? N’étais-je pas triste pour le pauvre ?(*)
26 Car j’attendais le bien, et le mal est arrivé ; je comptais sur la lumière, et l’obscurité est venue.
Car j’attendais le bien, et le mal est arrivé ; je comptais sur la lumière, et l’obscurité est venue.
J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé ; J’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues. De fait, j’attendais le bonheur, mais c’est le malheur qui est arrivé ; j’espérais la lumière, mais c’est l’obscurité qui est venue.(*)
27 Mes entrailles bouillonnent et n’ont pas de repos ; les jours d’affliction sont venus sur moi.
Mes entrailles bouillonnent et ne cessent pas ; les jours d’affliction sont venus sur moi.
Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m’ont surpris. Je suis sans arrêt profondément bouleversé. Les jours de souffrance m’ont surpris.(*)
28 Je marche tout noirci, mais non par le soleil ; je me lève dans l’assemblée, je crie ;
Je marche tout noirci, mais non par le soleil ; je me lève dans l’assemblée, je crie ;
Je marche noirci, mais non par le soleil ; Je me lève en pleine assemblée, et je crie. Je marche noirci, mais pas par le soleil. Si je me lève en pleine assemblée, c’est pour appeler au secours.(*)
29 Je suis devenu le frère des chacals et le compagnon des autruches.
Je suis devenu le frère des chacals et le compagnon des autruches.
Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches. Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des autruches.
30 Ma peau devient noire [et se détache] de moi, et mes os sont brûlés par la sécheresse ;
Ma peau devient noire [et se détache] de dessus moi, et mes os sont brûlés par la sécheresse ;
Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent. Ma peau devient noire et pèle, mes os sont brûlants de fièvre.(*)
31 Et ma harpe est changée en deuil, et ma flûte est devenue la voix des pleureurs.
Et ma harpe est changée en deuil, et mon chalumeau est devenu la voix des pleureurs.
Ma harpe n’est plus qu’un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs. Ma harpe n’est plus qu’un instrument de deuil, et ma flûte se confond avec la voix des pleureurs.(*)
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