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1 L’homme n’a-t-il pas une vie de labeura sur la terre ? Et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d’un ouvrier ?
L’homme n’a-t-il pas une vie de labeur sur la terre ? Et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d’un mercenaire ?
Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat, Et ses jours sont ceux d’un mercenaire. Le sort de l’homme sur la terre n’est-il pas celui d’un soldat, et sa vie n’est-elle pas celle d’un ouvrier ?(*)
2 Comme l’esclaveb soupire après l’ombre, et comme l’ouvrier attend son salaire,
Comme l’esclavea soupire après l’ombre, et comme le mercenaire attend son salaire,
Comme l’esclave soupire après l’ombre, Comme l’ouvrier attend son salaire, L’esclave aspire à jouir de l’ombre et l’ouvrier attend son salaire.
3 Ainsi j’ai eu pour partage des mois de déception, et des nuits de misère me sont assignées.
Ainsi j’ai eu pour partage des mois de déception, et des nuits de misère me sont assignées.
Ainsi j’ai pour partage des mois de douleur, J’ai pour mon lot des nuits de souffrance. De même, j’ai hérité de mois de douleur, on m’a attribué des nuits de souffrance.(*)
4 Si je me couche, alors je dis : Quand me lèverai-je et quand l’obscurité prendra-t-elle fin ? et je suis excédé d’agitations jusqu’au point du jour.
Si je me couche, alors je dis : Quand me lèverai-je et quand l’obscurité prendra-t-elle fin ? et je suis excédé d’agitations jusqu’au point du jour.
Je me couche, et je dis : Quand me lèverai-je ? quand finira la nuit ? Et je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour. Je me couche en disant : « Quand pourrai-je me lever ? » Le soir se prolonge et je suis rassasié d’insomnies jusqu’au lever du jour.(*)
5 Ma chair est couverte de vers et de croûtes de terre, ma peau se retire et suppure.
Ma chair est couverte de vers et de croûtes de terre, ma peau se retire et suppure.
Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout. Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau s’est crevassée et se décompose.(*)
6 Mes jours s’en vont plus vite qu’une navette, et finissent sans espérance.
Mes jours s’en vont plus vite qu’une navette, et finissent sans espérance.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s’évanouissent : plus d’espérance ! Plus rapides que la navette d’un tisserand, mes jours s’évanouissent : plus d’espérance !(*)
7 Souviens-toi que ma vie n’est qu’un souffle : mon œil ne reverra pas le bien ;
Souviens-toi que ma vie n’est qu’un souffle : mon œil ne reverra pas le bien ;
Souviens-toi que ma vie est un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur. Mon Dieu, souviens-toi que ma vie est un simple souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.(*)
8 L’œil qui me regarde ne me reverra plus ; tes yeux sont sur moi, et je ne suis plus.
L’œil qui me regarde ne me reverra plus ; tes yeux sont sur moi, et je ne suis plus.
L’œil qui me regarde ne me regardera plus ; Ton œil me cherchera, et je ne serai plus. L’œil qui me regarde ne me verra plus. Ton œil me cherchera, et je ne serai plus .(*)
9 La nuée disparaît et s’en va ; ainsi celui qui descend au shéol n’en remonte pas,
La nuée disparaît et s’en va ; ainsi celui qui descend au shéolb n’en remonte pas,
Comme la nuée se dissipe et s’en va, Celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas ; Pareil à un nuage qui se dissipe et s’en va, celui qui descend au séjour des morts n’en remontera pas.
10 Il ne revient plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaît plus.
Il ne revient plus dans sa maison, et son lieu ne le reconnaît plus.
Il ne reviendra plus dans sa maison, Et le lieu qu’il habitait ne le connaîtra plus. Il ne reviendra plus chez lui et son domicile ne le connaîtra plus.(*)
11 Aussi je ne retiendrai pas ma bouche ; je parlerai dans la détresse de mon esprit, je discourrai dans l’amertume de mon âme.
Aussi je ne retiendrai pas ma bouche ; je parlerai dans la détresse de mon esprit, je discourrai dans l’amertume de mon âme.
C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, Je me plaindrai dans l’amertume de mon âme. C’est pourquoi je ne me retiendrai pas . Je parlerai, dans la détresse de mon esprit ; je me plaindrai, dans l’amertume de mon âme.(*)
12 Suis-je une mer, suis-je un monstre marin, que tu établisses des gardiens autour de moi ?
Suis-je une mer, suis-je un monstre marin, que tu établisses des gardes autour de moi ?
Suis-je une mer, ou un monstre marin, Pour que tu établisses des gardes autour de moi ? Suis-je une mer ou un monstre marin, pour que tu places des gardes autour de moi ?(*)
13 Quand je dis : Mon lit me consolera, ma couche allégera ma détresse,
Quand je dis : Mon lit me consolera, ma couche allégera ma détresse,
Quand je dis : Mon lit me soulagera, Ma couche calmera mes douleurs, Quand je me dis : « Mon divan me soulagera, mon lit calmera mes douleurs »,(*)
14 Alors tu m’effraies par des songes, tu me terrifies par des visions,
Alors tu m’effraies par des songes, tu me terrifies par des visions,
C’est alors que tu m’effraies par des songes, Que tu m’épouvantes par des visions. tu m’effraies par des rêves, tu m’assailles de visions.(*)
15 Et mon âme choisit la suffocation, – plutôt la mort qu’être réduit à mes os :
Et mon âme choisit la suffocation, – plutôt la mort que mes os :
Ah ! je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os ! Je voudrais être étranglé, je voudrais mourir plutôt que d’être réduit à l’état de squelette !(*)
16 J’en suis dégoûté ; je ne vivrai pas à toujours. Laisse-moi, car mes jours sont une vapeurc.
J’en suis dégoûté ; je ne vivrai pas à toujours. Laisse-moi, car mes jours sont vanitéc.
Je les méprise !… je ne vivrai pas toujoursLaisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle. Je suis dégoûté ! Je n’en ai plus pour longtemps . Laisse-moi, car ma vie est sans consistance.(*)
17 Qu’est-ce que l’homme que tu fasses grand cas de lui, et que ton cœur s’occupe de lui,
Qu’est-ce que l’homme que tu fasses grand cas de lui, et que ton cœur s’occupe de lui,
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui, Qu’est-ce que l’homme, pour que tu fasses tant de cas de lui, pour que tu lui portes tant d’attention,(*)
18 Et que tu le visites chaque matin, que tu l’éprouves à tout moment ?
Et que tu le visites chaque matin, que tu l’éprouves à tout moment ?
Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l’éprouves à tous les instants ? pour que tu le visites tous les matins, pour que tu le mettes à l’épreuve à chaque instant ?(*)
19 Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille jusqu’à ce que j’aie avalé ma salive ?
Pourquoi ne détournes-tu pas les yeux de moi, et ne me laisses-tu pas tranquille jusqu’à ce que j’aie avalé ma salive ?
Quand cesseras-tu d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ? Quand cesseras-tu de me fixer du regard ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ?
20 J’ai péché ; – que t’ai-je fait ? Toi qui observes l’homme, pourquoi m’as-tu placé pour être l’objet de tes coups, de sorte que je suis un fardeau à moi-même ?
J’ai péché ; – que t’ai-je fait ? Toi qui observes l’homme, pourquoi m’as-tu placé pour être l’objet de tes coups, de sorte que je suis un fardeau à moi-même ?
Si j’ai péché, qu’ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits ? Pourquoi me rendre à charge à moi-même ? Si j’ai péché, qu’ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi m’as-tu pris pour cible ? Pourquoi te serais-je à charge ?(*)
21 Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgressiond, et ne fais-tu pas passer mon iniquité ? Car maintenant je me coucherai dans la poussière, et tu me chercheras, et je ne serai plus.
Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgressiond, et ne fais-tu point passer mon iniquité ? Car maintenant je me coucherai dans la poussière, et tu me chercheras, et je ne serai plus.
Que ne pardonnes-tu mon péché, Et que n’oublies-tu mon iniquité ? Car je vais me coucher dans la poussière ; Tu me chercheras, et je ne serai plus. Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et n’oublies-tu pas ma faute ? En effet, je vais bientôt me coucher dans la poussière. Tu auras beau me chercher de bon matin, je ne serai plus  !(*)
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