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1 *Comment l’or est-il devenu obscur, et l’or fin a-t-il été changé ! [Comment] les pierres du lieu saint ont-elles pu être répandues au coin de toutes les rues !
*Comment l’or est-il devenu obscur, et l’or fin a-t-il été changé ! [Comment] les pierres du lieu saint sont-elles répandues au coin de toutes les rues !
Eh quoi ! l’or a perdu son éclat ! L’or pur est altéré ! Les pierres du sanctuaire sont dispersées Aux coins de toutes les rues ! Comment ! L’or perd de son éclat, l’or pur se ternit ! Les pierres saintes se dispersent à tous les coins de rue !(*)
2 Les fils de Sion, si précieux, estimés à l’égal de l’or fin, comment peuvent-ils être considérés comme des vases de terre, ouvrage des mains d’un potier ?
Les fils de Sion, si précieux, estimés à l’égal de l’or fin, comment sont-ils réputés des vases de terre, ouvrage des mains d’un potier ?
Les nobles fils de Sion, Estimés à l’égal de l’or pur, Sont regardés, hélas ! comme des vases de terre, Ouvrage des mains du potier ! Les fils de Sion étaient précieux, leur valeur était égale à celle de l’or fin. Comment ! Les voilà considérés comme des vases de terre, faits par les mains du potier !(*)
3 Les chacals même présentent la mamelle, allaitent leurs petits ; la fille de mon peuple est devenue cruelle comme les autruches du désert.
Les chacals même présentent la mamelle, allaitent leurs petits ; la fille de mon peuple est devenue cruelle comme les autruches du désert.
Les chacals même présentent la mamelle, Et allaitent leurs petits ; Mais la fille de mon peuple est devenue cruelle Comme les autruches du désert. Même les chacals présentent leurs mamelles pour allaiter leurs petits, mais la fille de mon peuple est devenue aussi cruelle que les autruches du désert.
4 La langue de celui qui tétait se colle par la soif à son palais ; les petits enfants demandent du pain, personne ne le rompt pour eux.
La langue de celui qui tétait se colle par la soif à son palais ; les petits enfants demandent du pain, personne ne le rompt pour eux.
La langue du nourrisson s’attache à son palais, Desséchée par la soif ; Les enfants demandent du pain, Et personne ne leur en donne. La langue du nouveau-né s’attache à son palais, desséchée par la soif. Les enfants demandent du pain et personne ne leur en donne.
5 Ceux qui mangeaient des mets délicats sont , périssant dans les rues ; ceux qui étaient élevés sur l’écarlate embrassent le fumier.
Ceux qui mangeaient des mets délicats sont , périssant dans les rues ; ceux qui étaient élevés sur l’écarlate embrassent le fumier.
Ceux qui se nourrissaient de mets délicats Périssent dans les rues ; Ceux qui étaient élevés dans la pourpre Embrassent les fumiers. Ceux qui se nourrissaient des plats les plus raffinés sont mourants dans les rues, ceux qui étaient habitués au luxe embrassent les fumiers.(*)
6 Et la peine de l’iniquité de la fille de mon peuple est plus grande que la peine du péché de Sodome qui fut renversée comme en un instant sans qu’on ait porté les mains sur elle.
Et la peine de l’iniquité de la fille de mon peuple est plus grande que la peine du péché de Sodome qui fut renversée comme en un moment sans qu’on ait porté les mains sur elle.
Le châtiment de la fille de mon peuple est plus grand Que celui de Sodome, Détruite en un instant, Sans que personne ait porté la main sur elle. La faute de la fille de mon peuple est plus grande que le péché de Sodome. Elle, elle a été détruite en un instant, sans que personne n’ait eu besoin de lever la main contre elle.(*)
7 Ses nazaréens étaient plus purs que la neige, plus blancs que le lait ; leur corps était plus vermeil que des rubisa, leur taille un saphir.
Ses nazaréens étaient plus purs que la neige, plus blancs que le lait ; leur corps était plus vermeil que des rubisa, leur taille un saphir.
Ses princes étaient plus éclatants que la neige, Plus blancs que le lait ; Ils avaient le teint plus vermeil que le corail ; Leur figure était comme le saphir. Ses hommes consacrés étaient plus éclatants que la neige, plus blancs que le lait ; ils avaient le teint plus rose que le corail, leur figure était comme le saphir.(*)
8 Leur figure est plus sombre que le noir, on ne les reconnaît pas dans les rues ; leur peau s’attache à leurs os, elle est sèche comme du bois.
Leur figure est plus sombre que le noir, on ne les connaît pas dans les rues ; leur peau s’attache à leurs os, elle est sèche comme du bois.
Leur aspect est plus sombre que le noir ; On ne les reconnaît pas dans les rues ; Ils ont la peau collée sur les os, Sèche comme du bois. Leur aspect est devenu plus sombre que le noir, on ne les reconnaît pas dans les rues. Ils n’ont plus que la peau sur les os, sèche comme du bois.(*)
9 Ceux qui ont été tués par l’épée ont été plus heureux que ceux qui sont morts par la famine ; parce que ceux-ci ont dépéri, consumésb par le manque du produit des champs.
Ceux qui ont été tués par l’épée ont été plus heureux que ceux qui sont morts par la famine ; parce que ceux-ci ont dépéri, consumésb par le manque du produit des champs.
Ceux qui périssent par l’épée sont plus heureux Que ceux qui périssent par la faim, Qui tombent exténués, Privés du fruit des champs. Les victimes de l’épée sont plus heureuses que celles de la famine : elles, elles se liquéfient, affaiblies par l’absence du produit des champs.(*)
10 Les mains de femmes tendres ont cuit leurs enfants, ils ont été leur nourriture dans la ruine de la fille de mon peuple.
Les mains de femmes tendres ont cuit leurs enfants, ils ont été leur viande dans la ruine de la fille de mon peuple.
Les femmes, malgré leur tendresse, Font cuire leurs enfants ; Ils leurs servent de nourriture, Au milieu du désastre de la fille de mon peuple. Malgré leur tendresse, de leurs propres mains des femmes ont fait cuire leurs enfants pour qu’ils leur servent de nourriture, à cause du désastre qui frappe la fille de mon peuple.(*)
11 L’Éternel a accompli sa fureur, il a versé l’ardeur de sa colère et a allumé dans Sion un feu qui en a dévoré les fondations.
L’Éternel a accompli sa fureur, il a versé l’ardeur de sa colère et a allumé dans Sion un feu qui en a dévoré les fondements.
L’Éternel a épuisé sa fureur, Il a répandu son ardente colère ; Il a allumé dans Sion un feu Qui en dévore les fondements. L’Eternel est allé jusqu’au bout de sa fureur, il a déversé toute l’ardeur de sa colère et il a allumé dans Sion un feu qui a dévoré ses fondations.(*)
12 Les rois de la terre et tous les habitants du monde n’auraient pas cru que l’adversaire et l’ennemi entreraient dans les portes de Jérusalem.
Les rois de la terre et tous les habitants du monde n’auraient pas cru que l’adversaire et l’ennemi entreraient dans les portes de Jérusalem.
Les rois de la terre n’auraient pas cru, Aucun des habitants du monde n’aurait cru Que l’adversaire, que l’ennemi entrerait Dans les portes de Jérusalem. Ni les rois de la terre ni aucun des habitants du monde n’auraient pu croire que l’adversaire, l’ennemi, franchirait les portes de Jérusalem.
13 C’est à cause des péchés de ses prophètes, des iniquités de ses sacrificateurs, qui versaient au milieu d’elle le sang des justes.
C’est à cause des péchés de ses prophètes, des iniquités de ses sacrificateurs, qui versaient au milieu d’elle le sang des justes.
Voilà le fruit des péchés de ses prophètes, Des iniquités de ses sacrificateurs, Qui ont répandu dans son sein Le sang des justes ! Tout cela est arrivé à cause des péchés de ses prophètes, des fautes commises par ses prêtres, parce qu’ils ont versé le sang d’hommes justes dans la ville.(*)
14 Ils erraient aveugles par les rues, ils étaient souillés de sang, de sorte qu’on ne pouvait toucher leurs vêtements.
Ils erraient aveugles par les rues, ils étaient souillés de sang, de sorte qu’on ne pouvait toucher leurs vêtements.
Ils erraient en aveugles dans les rues, Souillés de sang ; On ne pouvait Toucher leurs vêtements. Ils erraient, aveugles, dans les rues, souillés de sang. On ne pouvait pas toucher leurs habits.
15 Retirez-vous ! un impur ! leur criait-on ; retirez-vous, retirez-vous, ne touchez pas !… Quand ils se sont enfuis, ils ont erré çà et  ; on a dit parmi les nations : Ils n’auront plus leur demeure !
Retirez-vous ! un impur ! leur criait-on ; retirez-vous, retirez-vous, ne touchez pas !… Quand ils se sont enfuis, ils ont erré çà et  ; on a dit parmi les nations : Ils n’auront plus leur demeure !
Eloignez-vous, impurs ! leur criait-on, Eloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas ! Ils sont en fuite, ils errent çà et  ; On dit parmi les nations : Ils n’auront plus leur demeure ! Eloignez-vous, impurs ! leur criait-on. Eloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas ! Ils sont en fuite, ils errent çà et . On dit parmi les nations : Ils ne séjourneront pas plus longtemps chez nous !(*)
16 La face de l’Éternel les a coupés en deuxc ; il ne veut plus les regarder. Ils n’ont pas respecté la face des sacrificateurs, ils n’ont pas usé de grâce envers les vieillards.
La face de l’Éternel les a coupés en deuxc ; il ne veut plus les regarder. Ils n’ont pas respecté la face des sacrificateurs, ils n’ont pas usé de grâce envers les vieillards.
L’Éternel les a dispersés dans sa colère, Il ne tourne plus les regards vers eux ; On n’a eu ni respect pour les sacrificateurs, Ni pitié pour les vieillards. L’Eternel les a éparpillés, il ne veut plus les voir. Les prêtres n’ont pas été respectés, on n’a pas fait grâce aux anciens.(*)
17 Pour nous, nos yeux se consumaient après un secours illusoire ; nous avons attendu continuellement une nation qui ne sauvait pas.
Pour nous, nos yeux se consumaient après un secours de vanité ; nous avons attendu continuellement une nation qui ne sauvait pas.
Nos yeux se consumaient encore, Et nous attendions vainement du secours ; Nos regards se portaient avec espérance Vers une nation qui ne nous a pas délivrés. Nos yeux s’épuisaient encore à guetter un secours qui ne venait pas, notre regard s’était tourné vers une nation incapable de nous délivrer.(*)
18 Ils ont fait la chasse à nos pas, de manière que nous ne pouvions pas marcher sur nos places : notre fin est proche, nos jours sont accomplis ; notre fin est venue !
Ils ont fait la chasse à nos pas, de manière que nous ne pouvions pas marcher sur nos places : notre fin est proche, nos jours sont accomplis ; notre fin est venue !
On épiait nos pas, Pour nous empêcher d’aller sur nos places ; Notre fin s’approchait, nos jours étaient accomplis Notre fin est arrivée ! Ils nous ont pourchassés pour nous empêcher d’aller sur nos places. Le terme de notre existence s’est approché, notre vie a pris fin. Oui, le terme de notre existence est arrivé !(*)
19 Ceux qui nous poursuivaient ont été plus rapides que les aigles des cieux, ils nous ont donné la chasse sur les montagnes, ils nous ont tendu des embuscades dans le désert.
Ceux qui nous poursuivaient ont été plus rapides que les aigles des cieux, ils nous ont donné la chasse sur les montagnes, ils nous ont tendu des embûches dans le désert.
Nos persécuteurs étaient plus légers Que les aigles du ciel ; Ils nous ont poursuivis sur les montagnes, Ils nous ont dressé des embûches dans le désert. Ceux qui nous poursuivaient étaient plus rapides que les aigles du ciel. Ils nous ont talonnés sur les montagnes, ils nous ont tendu des embuscades dans le désert.(*)
20 Le souffle de nos narines, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses, celui dont nous disions : Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.
Le souffle de nos narines, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses, celui dont nous disions : Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.
Celui qui nous faisait respirer , l’oint de l’Éternel, À été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions : Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. Celui dont dépendait notre vie , celui que l’Eternel avait désigné par onction, a été pris dans leurs pièges, lui à propos duquel nous disions : Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.(*)
21 Sois dans l’allégresse et réjouis-toi, fille d’Édom, qui habites dans le pays d’Uts ! La coupe passera aussi vers toi ; tu en seras enivrée, et tu te mettras à nu !
Sois dans l’allégresse et réjouis-toi, fille d’Édom, qui habites dans le pays d’Uts ! La coupe passera aussi vers toi ; tu en seras enivrée, et tu te mettras à nu !
Réjouis-toi, tressaille d’allégresse, fille d’Édom, Habitante du pays d’Uts ! Vers toi aussi passera la coupe ; Tu t’enivreras, et tu seras mise à nu. Réjouis-toi, exprime ta joie, fille d’Edom, habitante du pays d’Uts ! Vers toi aussi, la coupe passera : tu t’enivreras et tu montreras ta nudité.(*)
22 La peine de ton iniquité a pris fin, fille de Sion ; il ne te mènera plus captive. Il te fera rendre des comptes pour ton iniquité, fille d’Édom ; il découvrira tes péchés.
La peine de ton iniquité a pris fin, fille de Sion ; il ne te mènera plus captive. Il visitera ton iniquité, fille d’Édom ; il découvrira tes péchés.
Fille de Sion, ton iniquité est expiée ; Il ne t’enverra plus en captivité. Fille d’Édom, il châtiera ton iniquité, Il mettra tes péchés à découvert. Fille de Sion, ta punition arrive à son terme : il ne t’enverra plus en exil. Fille d’Edom, il interviendra contre ta faute, il dévoilera tes péchés.(*)
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